VINCENT VAN GOGH (1853-1890)
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Vincent Van Gogh naît le 30 mars 1853 dans un petit village hollandais, Groot-Zundert. L’un de ses oncles était associé à la plus grande entreprise de ventes de tableaux, la Goupil & Cie.
C’est ainsi qu’il travaille dans une galerie à Londres puis à Paris. Il y découvre la peinture des plus grands maîtres. Il exerce plusieurs métiers comme professeur d’allemand, de français et de mathématiques, assistant prédicateur ou employé de librairie avant de se consacrer à la peinture.
Il se rend à Bruxelles en octobre 1880 pour commencer une formation artistique. Théo, son frère commence à lui envoyer de l’argent, ce qu’il fera toute sa vie. Vincent se met alors à dessiner, à peindre énormément. De son vivant, il ne vendra qu’un seul des 1300 tableaux ou dessins qu’il fera, préférant les échanger souvent pour se nourrir.
L’ensemble de son œuvre se décompose en quatre grandes périodes :
La première lui permet de peindre les paysages de Hollande. S’inspirant des grands maîtres flamands, les couleurs sombres sont les plus utilisées. Au fur et à mesure de sa vie, Van Gogh fera de plus en plus souvent des tableaux où les couleurs vives seront présentes.
La seconde période comporte de nombreux voyages entre la Belgique et Paris. Il fréquente de nombreux musées et rencontres d’autres artistes comme Gauguin ou Toulouse-Lautrec.
En 1889, il se sent attiré par la Provence et s’installe quelques temps à Arles. Il invite Gauguin qui le rejoint. Après quelques disputes, celui-ci souhaite repartir. Van Gogh ne le supporte pas. Il souffre depuis longtemps de crises de folies qui s’aggravent encore. Lors d’une crise, il se coupe l’oreille avec un rasoir. Il fera alors des séjours dans des hôpitaux.
Pendant la dernière partie de sa vie, il peindra énormément à Saint Rémy de Provence et enfin à Auvers sur Oise. Il habite l’auberge Ranoux qui constitue son dernier domicile. Le 27 juillet 1890, il se tire un coup de revolver dans un champ et meurt 2 jours plus tard, veillé par son frère Théo. Celui-ci ne supportera pas la mort de son frère qu’il a toujours voulu protéger et il meurt 6 mois plus tard, le 25 janvier 1891.
Cent ans après sa mort, alors qu’il a toujours été pauvre, ces tableaux sont les plus chers du monde et très recherchés par les passionnés et les principaux musées du monde.
Pendant cette période, l’artiste hésite entre une vocation de prédicateur et celle de peintre. Il réalise de nombreux paysages de son pays natal.
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La femme au « Tambourin ». Début 1887. Huile sur toile : 55, 5 x 46, 5 cm. Amsterdam, Rijksmuseum. |
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Le facteur Joseph Roulin est l’un des meilleurs amis de Vincent il l’a rencontré à la gare de Arles. Ce tableau a été réalisé avec une seule couleur dominante, le bleu.
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A propos de ce tableau, il écrit à sa sœur en juin 1890 : « C’est encore presque la même chose que les études que je fis à Nuenen de la vieille tour et du cimetière, seulement à présent la couleur est plus expressive, plus somptueuse ».
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